Pays candidats à l’intégration des BRICS en 2025
L’élargissement des BRICS pourrait redessiner la dynamique économique mondiale. En 2025, plusieurs pays candidats espèrent intégrer ce groupe influent. Parmi eux, l’Argentine et l’Indonésie voient en cette adhésion une opportunité pour diversifier leurs alliances économiques et renforcer leur position sur la scène internationale.
Les BRICS, composés du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, représentent une force économique considérable. L’entrée de nouveaux membres pourrait non seulement accroître leur poids collectif, mais aussi offrir aux nouveaux venus un accès privilégié à des marchés dynamiques et à des partenariats stratégiques.
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Plan de l'article
Les motivations des pays candidats à l’intégration des BRICS
Plus de vingt pays ont officiellement déposé leur candidature pour rejoindre les BRICS en 2025. De l’Azerbaïdjan au Zimbabwe, ces nations cherchent à renforcer leurs relations économiques et diplomatiques avec un groupe qui représente près de 40 % de la population mondiale et une part substantielle du PIB global.
Azerbaïdjan et Koweït voient dans les BRICS une plateforme pour diversifier leurs partenariats commerciaux au-delà de leurs alliés traditionnels. Les ressources énergétiques de ces pays pourraient trouver de nouveaux débouchés dans les économies émergentes des BRICS.
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Le Bangladesh et le Myanmar, quant à eux, souhaitent bénéficier de l’expertise et des investissements des BRICS dans les infrastructures et le développement industriel. Ces pays cherchent à accélérer leur croissance économique en s’appuyant sur des partenariats stratégiques.
Objectifs économiques et géopolitiques
- Colombie et Venezuela : Diversifier leurs marchés d’exportation et réduire leur dépendance vis-à-vis des États-Unis.
- Maroc et Sénégal : Renforcer leur position en Afrique et attirer des investissements chinois et indiens.
- Pakistan : Accéder à des financements pour des projets d’infrastructure grâce à la Nouvelle Banque de Développement des BRICS.
La candidature de ces pays reflète une volonté de rééquilibrer l’ordre économique mondial en faveur des économies émergentes. Le commerce entre les nations BRICS devrait atteindre 500 milliards de dollars en 2024, ce qui rend l’adhésion encore plus attractive. La création d’un nouveau système de paiement pour réduire l’influence du dollar sur leurs économies est aussi un facteur déterminant.
Le prochain sommet des BRICS, prévu en octobre en Russie, pourrait voir l’annonce de nouvelles adhésions et la mise en place de projets économiques ambitieux, consolidant ainsi leur rôle sur la scène internationale.
Les défis et opportunités pour les BRICS avec de nouveaux membres
L’élargissement des BRICS avec de nouveaux membres suscite des attentes élevées mais aussi des défis significatifs. L’inclusion de pays comme le Nicaragua, le Zimbabwe ou encore le Sri Lanka pourrait diversifier davantage le groupe et renforcer son poids économique global. L’intégration de ces nouvelles économies nécessite une coordination accrue et une harmonisation des politiques économiques.
La création d’une monnaie commune est l’un des projets majeurs discutés au sein des BRICS. Ce projet pourrait réduire la dépendance au dollar et stabiliser les échanges commerciaux entre les membres. Toutefois, sa mise en œuvre nécessitera une convergence macroéconomique et des ajustements institutionnels considérables.
- Risques : Les déséquilibres économiques entre les membres actuels et potentiels pourraient poser des défis en termes de coordination des politiques monétaires et fiscales.
- Opportunités : L’accès à de nouveaux marchés et la diversification des sources d’investissements sont des avantages indéniables pour les BRICS.
Les relations des BRICS avec des organisations comme la Shanghai Cooperation Organisation (SCO) et l’Union européenne sont aussi majeures. La coopération avec la SCO pourrait renforcer la sécurité régionale et favoriser des partenariats stratégiques. Un dialogue approfondi avec l’UE pourrait ouvrir des perspectives de coopération économique et technologique.
Le sommet prévu en octobre en Russie sera un moment clé pour définir les orientations futures et peut-être annoncer l’adhésion de nouveaux membres. La participation de dirigeants comme Vladimir Poutine et Xi Jinping souligne l’importance stratégique de ces discussions pour le futur des BRICS.
Les perspectives géopolitiques et économiques pour 2025
L’intégration de nouveaux membres au sein des BRICS redessine le paysage géopolitique mondial. Plus de vingt pays ont officiellement déposé leur candidature pour rejoindre le bloc en 2025, y compris des nations comme l’Azerbaïdjan, le Bahreïn et le Bangladesh. Cet élargissement pourrait renforcer le poids économique des BRICS et offrir des opportunités de coopération accrue.
Les relations avec la Shanghai Cooperation Organisation (SCO) et l’Union européenne revêtent une importance stratégique. La SCO, fondée en 2001, inclut des membres comme la Chine, la Russie et l’Inde, et vise à assurer la sécurité collective contre le terrorisme et l’extrémisme. Une coopération renforcée entre les BRICS et la SCO pourrait stabiliser la région et renforcer la sécurité économique.
Pays candidats | Relation |
---|---|
Azerbaïdjan | Candidature |
Bahreïn | Candidature |
Bangladesh | Candidature |
La création d’une monnaie commune reste un projet central pour les BRICS. Discuté depuis plusieurs années, ce projet pourrait réduire l’influence du dollar et stabiliser les échanges commerciaux. Sa mise en œuvre nécessitera une coordination rigoureuse entre les membres.
Le 16e sommet des BRICS, prévu en octobre en Russie, verra la participation de nouveaux membres comme les Émirats arabes unis, l’Égypte, l’Iran et l’Éthiopie. Ce sommet sera fondamental pour définir les orientations futures du bloc et intégrer ces nouveaux acteurs dans la dynamique économique des BRICS.